Les chaussures sont l’investissement absolu à ne pas négliger. Elles vont faire toute une différence au niveau des douleurs (dos, chevilles, pieds…).
En débutant, j’ai sorti mes chaussures de chez Décathlon. Deuxième prix, parfaites pour courir 10 mètres en magasin! Dès que les kilomètres s’enchainent, la douleur au niveau du dos apparaît. Elles manquaient d’amorti pour mon petit confort.
Rapidement, je suis allé dans une boutique spécialisée (Boutique Courir sur le Plateau) et j’ai trouvé les Asics Cumulus 21.
Les Asics Cumulus 21 ont un drop de 10mm et surtout elles ont des gels qui permettent d’amortir les chocs. Le jour et la nuit d’un point de vue confort.
Leur durée de vie, dépend grandement de vos sensations, pour mon cas, les 21 me semblent être moins bonne autour des 800-1000km. Passée 1000km, je les garde pour les sorties désespérer par grand temps pourri et boueux!
A noter que si vous prenez une averse ou une grosse marre, les chaussures sont aérées et donc vont sécher rapidement.
À la maison, j’utilise ma sécheuse pour les sécher avec un air frais (cool air). La sécheuse vient avec un support permettant de sécher les chaussures en les posant dessus!
Et pour l’hiver ?
A l’approche de l’hiver, je me suis demandé comment j’aller pouvoir continuer à courir l’hiver. La problématique est que le sol peut:
- Être meuble recouvert de poudreuse
- Être mi-flotte, mi-neige
- Être dégagé et gelé
- Être couvert de neige tassée et dur
- Verglas
Voici le résultat de mes expériences pour ce premier hiver de course.
Pour les terrains meubles ou entre mi-flotte et mi-neige:
Speed Run de Salomon:
Le soulier est très intéressant notamment au niveau du laçage. Le seul modèle que j’ai pu avoir est la version GTX (GoreTex). Le GoreTex m’a épargné deux fois d’avoir les pieds trempés par la slosh invisible (masqué sous de la neige ou invisible dans la nuit avec des lumières en pleine face)! À part ces deux faits d’armes, pas certain que le Goretex apporte énormément pour l’hiver. J’aime les utiliser dans la neige fraiche ou sur des surfaces meubles. Les crampons de la chaussure sont conçu pour accrocher le terrain meuble mais pas pour accrocher la neige dur ou la glace. Vous êtes prévenu: cette chaussure n’est pas une chaussure pour courir sur la glace.
Sol dégagé et température froide
Dans ce cas, les chaussures d’été font l’affaire complètement si le sol est sans neige. Simplement le froid peut pénétrer plus rapidement et suivant les conditions, cela peut être difficile à supporter même si en courant, on se réchauffe. J’opte actuellement pour le Peregrine 11 avec des crampons plus petits et nombreux que la SpeedCross. Note les crampons de la Peregrine 12 se rapproche plus de la SpeedCross et donc sont plus adaptée pour le terrain meuble.
Sol enneigé dammé
Exemple, neige sur route dammé par les déneigeuses. Les Petit crampons font l’affaire.
Neigé tassée ou dure
Il s’agit de la neige tassé par les marcheurs dans les parcs… Dans ce cas, j’oublie, je choisi un autre itinéraire car je sais que je vais me ruiner les articulations! J’ai essayé deux fois de courir dans le Parc dans ces conditions et à chaque fois je suis cassé. Note: Sur le mont royal, la neige est dammée.
Neige couverte de verglas
Cela peut arriver en fin d’hiver. Dans ce cas, j’utilise les speedcross et j’ajoute des crampons (HillSound Ultra Pro) conçus pour la course. Les crampons donnent une accrochent même sur verglas là où sans il serait impossible d’avancer.