Pour le Marathon de Paris 2024, j’avais prévu un entrainement sur 16 semaines.
Malheureusement, 19 semaines avant la compétition, je me blesse à la cheville, m’obligeant à m’arrêter à minima 2 semaines. Donc techniquement, j’ai 1 semaine pour être en forme pour attaquer les 16 semaines.
Comment s’en sortir ?
Tout d’abord, il faut relativiser et surtout rester positif:
- Un arrêt temporaire et mieux qu’un arrêt définitif.
- Prendre la blessure comme un entrainement (c’est une épreuve en soi) sans forcément avoir un objectif de temps pour la reprise. Seule un bilan à différentes étapes de convalescence permettra de valider la reprise de la course ou non.
- Prendre chaque avancée comme une victoire, un record!
Dans mon cas, le problème survient juste avant le début de la préparation de 16 semaines. La durée de celle-ci laisse énormément de temps pour remonter le volume et atteindre un niveau de forme suffisant. L’idée est simple: se rassurer sur la condition et sur l’état de la blessure. Les 4 semaines suivantes permettront de remonter le volume, faire un peu d’intensité, tout en surveillant la capacité de récupération (comme d’habitude). Ensuite, j’aurai 3 blocs de 4 semaines pour aller chercher du spécifique Marathon et travailler avec un volume conséquent. Tout cela pendant l’hiver et donc on va voir ce que cela peut donner. De toute façon, s’entrainer l’hiver est bon pour le reste de la saison! Cette année, j’ai commencé à courir sur tapis afin de minimiser les risques de la course en extérieur. Je reste au chaud pour les séances intenses!
Dans d’autres cas, la blessure peut survenir pendant le plan. Il est important de toujours prendre du recul sans minimiser la blessure ou sans la surestimer. L’important est de faire un bilan objectif de la blessure et d’établir un plan de convalescence, puis de reprise.
La vie continue…