Le mur du Marathon n’existe pas. Il n’y a personne sur le parcours qui bâti un obstacle et qui fait que tu vas le taper!
Le mur décrit la défaillance énergétique du coureur.
Cette défaillance, est fréquemment la conséquence de choix de course du coureur: le coureur est l’artisan de son propre malheur! Ce n’est pas un problème de capacité ou autres, tout le monde peut courir un marathon mais à la bonne vitesse selon les conditions du coureur et les conditions externes!
Souvent, le coureur part trop vite par rapport à ses capacités, aux conditions climatiques (froid, chaud…), aux conditions de course. Parfois, il se sera mal alimenté (hydratation, gel…) soit par oublie, soit par incapacité (spirale de la mort – tu ne penses pas à boire / manger…).
Je ne dis pas que le coureur maîtrise absolument tous les paramètres. Les conditions font parfois en sorte que même avec un entrainement, une allure correcte…, le jour n’est pas un bon jour et rien ne passe à commencer par l’alimentation.
J’ai subi cette défaillance lors de mon 1er Marathon officiel à Longueuil. Parti trop vite, la fin de course a été difficile. Je me suis plaint de la chaleur sur la fin de course mais au final, je suis convaincu que mon corps ne parvenait plus à réguler la température et le climat externe m’était insupportable. J’ai fini avec des arrêts hydratations à chaque point d’eau et quelques marches!
Lors de ma dernière course à Laval 2024, j’ai résolument choisi de fixer mon allure pour « tenter » mon va tout. Le résultat a été une défaillance dès le 26ème kilomètre. Le cardio a chuté et l’allure également. Même en réduisant l’effort, le réservoir était vide et la fin de course a été une lutte. Rien ne va plus suite à une défaillance, on a soif, chaud, on voit plus très bien et tout fait mal.
Lorsqu’on est un athlète du Dimanche, en frappant le mur et la course était fort objectif ultime, il est « bon » de finir la course! On apprend énormément de choses sur soi face à la douleur et on va au bout de son Marathon. Cependant, en général, pour un athlète de compétition, ne soyez pas surpris du manque de persévérance, il arrêtera sa course pour ne pas entamer ses chances pour la prochaine course qui s’en vient rapidement.
Pour éviter cette défaillance, il reste à déterminer lors d’une course quelle sera la bonne allure ! C’est le plus difficile et le plus beau dans le marathon! Trouver ce qui nous permettra de passer la course!! Cela passe par une bonne préparation en bonne et due forme. C’est nécessaire mais pas forcement suffisant!
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