Je dois, je vais, je cours!

En amont et tout au long de la course il y a un aspect qu’il est important de ne pas négliger: le mental!

De « Je dois courir«  à « je vais courir«  et « je cours »

La première étape est de se convaincre qu’il est nécessaire de faire quelques choses. C’est un peu la période de lamentation. Ah il faut que je me bouge, mais je sais pas quoi faire… C’est l’étape la plus simple, tout le monde sait chialer!

Lamentation
Lamentations (vu son état, on peut comprendre dans ce cas!)

Passer cette étape, il est nécessaire de trouver quoi faire. C’est facile, il suffit de penser à ce que vous n’avez jamais le temps de faire

En suite, si on prend l’exemple de courir, ça prend la motivation pour se dire « je vais courir ». Trouver le moteur. Personnellement, j’avais envie d’une montre connectée. Parce qu’on peut les programmer avant tout et avoir un tas de métrique! La montre a été le déclencheur pour courir. Meilleurs achats 2019!

Passé ce déclencheur, ça ne suffit pas. Au delà du souhait, cela prend un rêve ou un objectif réalisable mais difficile à atteindre (voir mon article: ici ). L’objectif doit permettre de créer un déséquilibre entre maintenant (j’ai) et le futur (je veux / j’aurai). Ce déséquilibre est nécessaire pour changer d’état! Pour trouver un objectif, c’est assez simple. Ce peut être perdre du poids, garder la ligne, impressionner son monde, égaler son idole, ses enfants, se sentir bien, participer à une course… N’importe quoi qui ne s’achète qu’avec un travail sur soi! Mais attention, c’est trop facile de s’inscrire à une course (sauf en temps de pandémie) car ensuite personne ne viendra vous chercher si vous n’y allez pas. Il faut se tenir à cet résolution et donc ça prend une profession de foi auprès de vos amis. Ils sauront vous mettre la pression. A défaut d’ami, pensez à vos parents. Là ça doit pas niaiser avec les règles!

En fin, mettre du carburant dans le moteur à défaut d’utiliser la gravité pour avancer: réaliser inlassablement ses entraînements. Au quotidien, il faut arriver à se motiver et la course, ce n’est pas une lecture au coin du feu. Il s’en passe au gré des saisons et des fois, le froid, la pluie, le vent, la neige, font qu’on passe un moment pas agréable mais qui forgera les souvenirs. Ce qui marche pour moi, c’est de me fixer des règles intransgressables (Pas d’excuse possible), voire une routine:

  • On court les mardi, vendredi et dimanche le matin quelques soient le temps. Si non, les amis sur Strava vont mal me juger!
  • Je cours le matin, parce que l’après midi, je digère et y a trop de monde au parc,
  • Routine d’habillement: Préparer ses affaires la veille, consulter la météo, ajuster l’entrainement en imaginant la course. De plus, je sais que pour moi, à partir du moment où j’attache ma ceinture cardio mouillée autour du torse, je sais que je vais courir. Je deviens un coureur!

Et attention, ne pensez pas que ça ira le jour de la course sans rien faire, juste en repoussant toujours à demain. Oui vous finirez la course mais vous allez le payer plus tard (blessure, fatigue…). Et là, on repart dans les lamentations! Dette, dette, dette.

Hygiène de course

L’autre aspect où le mental est primordial est la gestion du poids et donc de la bouffe. Ahr le sucre!

Un des exemples que j’ai en tête de sportif est Michel Platini. Grand joueur de foot quand j’étais gamin, il avait une IMC d’athlète (c’est mon sentiment d’amateur!). On pourrait croire que c’est normal ou très facile. Quelques années plus tard, son IMC n’est plus la même. En fait, le sport de haute compétition en plus des entrainements physiques nécessite une discipline de fer sur l’alimentation. Le moindre écart est boom sur la balance.

Michel Platini — WikipédiaAttribution du Mondial-2022 au Qatar: Michel Platini sorti de garde à vue

J’ai la même admiration pour les coureurs en athlétisme ou tout autre athlète. Discipline sur les entrainements, la récupération et la bouffe. Le moindre écart se paie cash. Et je passe sur la somme de temps qu’il passe aux entrainements par tout temps. Je comprends qu’ils aient pour certains des horaires de travail aménagés par leur employeurs mécénes. Châpeau!

Donc pour la bouffe, ça prend une discipline très complexe à tenir. Pour mon âge, je dépense 1900 calories par jour. Fait qu’en terme d’alimentation cela va très vite et le moindre écart se paie comptant.

Je retiens pour l’instant que:

  • Le sucre est notre ennemi. Plus tu en manges, plus tu en as envie.
  • Le pain est ma faiblesse. Je peux en manger des kilos.
  • Définir une discipline avec des menus et des quantités établis

Pour le moment, j’ai du mal à m’y tenir mais en général, je m’y tiens avant la course (4 à 5 semaines).

A suivre…