Savoir s’arrêter
Courir est si prenant qu’il est terriblement difficile de s’arrêter pour prendre du repos. C’est encore plus vrai lors d’une blessure. Cependant, il est important de savoir s’arrêter pour laisser du temps à son corps de reprendre le dessus. Dans le cas contraire, la blessure va empirer et possiblement rester présente plus longtemps.
Il y a une réelle difficulté à s’imposer une rigueur par rapport à ces problèmes et leurs gestions. En effet, la blessure requiert un arrêt alors que la course est une perpétuelle lutte pour aller de l’avant même si notre cerveau nous dit non. Qui a envie d’aller courir par -10°C au petit matin ?
On le voit, c’est terriblement difficile de faire un No Go en raison d’une blessure. Pour faciliter les bonnes décisions il est certainement nécessaire d’être bien informé sur les blessures et de consulter. J’aime bien la gestion des blessures dans le livre de Jean-français Harvey, courir mieux.
Éviter les blessures
Pour éviter les décisions difficiles, évitons les blessures! Quelques « règles » à adapter pour limiter la casse même si il n’existe pas de solutions miracles:
- Surveiller le volume de course: Limiter à 10% l’augmentation de kilomètre par semaine. Prendre du repos à chaque 4 semaines par exemple.
- Éviter les changements radicaux trop abruptes: changement de chaussure, changement de foulée…
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Travailler sa rigueur
Ce que je trouve difficile et cela rejoint ce thème des blessures, c’est de se ternir à des règles. Par exemple, c’est un peu comme un ministre venu le temps de l’hiver et qui ne peut pas résister à l’appel du Sud malgré tous les avertissements de ne pas voyager. Impossible de respecter la règle: tu es blessé, tu lèves le pied. Il y a un travail important à faire sur le cerveau, pour en démêler les noeuds ! Le cerveau est extraordinaire de contradiction, on n’ira jamais sur Mars, trop de contrainte!!