Marathon Schneider de Paris 2023

3h46m29s – Nouveau record!

Ce 2 Avril, je me suis aligné comme 51000 personnes sur le marathon de Paris (voir En route pour le Marathon de Paris 2023).

Ce Marathon est une grosse organisation qui aura su se faire oublier tout au profit des coureurs.

Grand merci aux bénévoles, animateurs de bord de course et spectateurs qui ont pu rendre cet événement possible, joyeux et réussi.

Au petit matin il pleuvait des cordes. La météo ne l’avait pas prévu. Ça gamberge dans la tête pour revoir comment s’habiller. Heureusement, la pluie cesse rapidement.

Je pars en short mais avec une veste coupe vent. Elle sera de trop pour la course mais pas pour l’avant et après course! Je l’ai trimbalé pendant la course autour de la taille. Le hic est que mon dossard n’aura pas été visible tout du long. Possiblement je ne serai pas reconnu sur les photos ou vidéos.

Pas trop possible de s’échauffer sur les Champs. Ce n’est pas trop important, cela évitera de s’enflammer sur le 1er kilomètre! Dans le sas, on trouve les toilettes pour les coureurs.

Tout au long du parcours, ce sont des milliers de personnes qui sont massés sur le bord de route. On retrouve les même supporteurs à des points clés du parcours. Visiblement, certain s’amuse à courser les coureurs en utilisant les transports! Chacun son jeu!

J’ai aimé cette ambiance Tour de France. On est toujours entouré par des coureurs qui nous dépassent ou que l’on dépasse. Le public prend une partie de la route, ce qui fait que certains passages sont trop étroits pour le nombre de coureurs et cela ralenti…

Le dénivelé est essentiellement du faux plat. Je n’ai pas eu la sensation de montée casse pâte. En fait on est pris dans la masse de coureur et on ne peut pas appréhender les dénivelés, sauf peut-être lors des passages sous les ponts le long de la seine.

A l’arrivée, je n’ai pas d’exaltation particulière, simplement, je me dis que c’est déjà fini! Porté par les coureurs, j’aurai pu aller encore plus loin!

Je finis en bon état. Pas de crampes, pas de douleurs. Je suis content et je me dis que j’aurai pu en faire plus!

La satisfaction que je tire de cette course est que je suis arrivé en bonne forme en sortie d’hiver. Et donc, j’ai réussi à m’entraîner correctement pendant l’hiver. Ce n’est pas rien à Montréal!

Gros merci à ma soeur qui m’a supporté tout le long du parcours. Elle s’est amusé certainement autant que moi!!

Organisation

Hôtel: Citadines près de Bastille : Top, bien situé, calme.

Internet: Maya – Bizarrement il m’a été difficile d’accrocher le réseau suite à un déplacement. Dans l’ensemble, ça marche mis à part mon problème pour accrocher le réseau (un reboote du téléphone semble suffisant. C’est également arrivé à mon épouse). Attention, si vous êtes dans la brousse d’Alsace, sans connexion internet vous n’avez aucun moyen de connexion. Lost in Translation…Peut-être prévoir un petit secours sur votre forfait pour pouvoir appeler…

SNCF et consorts :

-TGV Ouigo : C’est la fin du standing français. « Expérience » nullissime pour un étranger qui débarque en France. La SNCF nous fait croire qu’on voyage en avion pour tarifer tout ce qui n’est pas humain: bagage, strapontin sur les plateforme… En plus tarif de la mort à Roissy. Il y a long à dire et on peut commencer par ça: l’expérience est de Marde. Le seul bon point: Paris-Strasbourg en seulement 1h30 (de mémoire)! Mais oui, mes souvenirs d’aller retour entre la maison et la caserne lors de mon service militaire en ont pris un coup (train corail mi-fumeur / mi-cancereux passifs qui serpente pendant 3 à 4 heures vers l’Est)

-Gare de CDG: L’architecture initiale a été patché de toutes sortes par l’installation de kiosque, distributrice… Cela fait que l’espace est un vaste capharnaüm.

-Réservation de billet: L’utilisation des distributrice s’avère un enfer. Il faut laisser à cette machine son nom, prénom, date de naissance, téléphone, courriel pour simplement avoir un billet! A quand un Scan rétinien et du passeport ?