Marathon des Pompiers de Laval 2023

3heures 43minutes et 40secondes – Record

Après le Marathon de Paris, j’attaque le Marathon des Pompiers de Laval. J’ai aimé cette course en 2022 pour son organisation simple et efficace. Voici le récit de l’aventure de 8 semaines.

Reprise sur 8 semaines

Après Paris de début Avril, j’ai repris un footing dès le Jeudi suivant le Marathon et fait une longue de 22km le Dimanche… C’était certainement un peu trop tôt et trop car par la suite, j’ai eu un coup de fatigue (Saut d’une séance pour récupérer – la montre Garmin s’affolait!).

Ensuite, je me suis fait mal aux genoux en portant les pneus dans les escaliers pour aller et revenir du garage! Fait que difficile de courir dans les montées et descentes et parfois à l’appui. Je me demande si ce n’est pas de l’arthrite… Cependant, le problème a disparu après 4 semaines et cela ne m’a pas empêché de courir sauf à me gêner dans certaines situations. J’en ai aussi profité pour changer mes chaussures qui avaient seulement 800km au compteur mais usé au talon et déchiré au pied gauche (orteil de travers). Le changement est possiblement psychologique ou marketing mais ça retire une inconnue de l’équation (ils sont trop fort ces marketeurs…)

J’ai réussi à faire 4 semaines de suite des longues de plus de 30km et des semaines à pas loin de 100km. La forme était de nouveau là 4 ou 5 semaines après le Marathon.

Préparation et objectif de la course

Paris a permis de valider la forme obtenu en sortie d’hiver. J’ai égalé mon chrono de fin 2022.

Maintenant, le but est de confirmer la bonne forme et de passer sous les 3h45! La stratégie est d’être conservateur sur les 30 premiers kilomètres et ensuite de tenir!

Donc allure entre 5:15 et 5:10 environ avec un cardio autour de 155 et une puissance autour de 238. Je devrai arriver entre 3h40 et 3h45.

On fera plus si affinité!

Note: une application existe pour le jour des courses se baser sur le bornage plutôt que sur le GPS. En effet, avec le GPS il est difficile de trouver la « vrai allure » qu’on a.

Le tracé

Le tracé a changé par rapport à l’année dernière sur les 2 ou 3 derniers kilomètres. Quoi qu’il en soit les 21 premiers kilomètres (Église Saint Vincent de Paul) devraient bien rouler et la fête sera fini ensuite par une bonne montée au 21eme et 35eme! Il s’agira de ne pas s’éclater là et de poursuivre.

Au 35ème, on attendra avec impatience le fameux passage au dessus de la ligne de chemin de fer (boulevard Cartier Ouest) qui casse les jambes (pointe sur le graphique), puis la montée vers Centropolis qui les éclate et enfin la nouveauté, le final avec une montagne russe sous l’autoroute avant l’arrivée!

Le dossard

Le retrait du dossard se fait à Laval au Décathlon. Rien à dire sauf que l’expo Marathon n’a rien à voir avec celle de Paris (et c’est bien rien d’autres à voir que de visiter le Décathlon)!

Dossard pour Laval 2023

Récit de la course et résultat

Bien content de la course des pompiers à Laval, pour mon marathon, je ne me suis pas laissé intimider par la course comme à Paris. L’objectif était de faire mieux qu’à Paris ou Montréal en 2022 (3h46). L’objectif du moment est entre 3h40 et 3h45. C’est réussi! Je suis capable!! Temps officiel du record: 3heures 43minutes et 40secondes. 73eme sur 223 et 7ème sur 20 de ma catégorie (on est un paquet autour de 3h43, le suivant est à 3h19!).

Une fois la course démarrée, les astres sont alignés! Les jambes sont là, le cardio aussi. Bonne journée, je suis prêt, le vent légèrement de dos.

Très vite, je me suis mis dans la roue du lapin de 3h45, mais rapidement je me suis détaché, y en avait deux qui jasaient de leurs problèmes existentiels, de la géopolitique et de la vie dans le cosmos. C’était pas le jour pour moi! J’aime entendre le bruit de mes chaussures sur les nids de poules! Et puis, j’ai trop l’habitude de courir seul en silence (pas de musique, que le bruit des chars et le chant des oiseaux)!!

Par la suite, j’ai pratiqué mon anglais avec un Ontarien pour qui c’était la 4ème édition de Laval avec au compteur 50 marathons. On jase de la course, moi dans un anglais parfait sans accent (il ne m’a jamais repris probablement bien trop poli ou alors il ne m’écoutait pas!), mais l’allure est un peu haute. Je le lui dis. Et là il m’indique que sa cible c’est 4h10. Wow, il est 30 ou 40s trop vite! Bref, il s’est arrêté au ravitaillement! Il finira tout de même en 4h15, heureusement il n’est pas grillé…

Au 21ème, c’est le passage devant la prison et le départ du 21k en haut de la 1ere ascension de la journée. Je suis passé 10 minutes avant le démarrage du 21k. Fait que cette année je n’ai pas été pris dans le trafic. Les premiers du 21km m’ont repris 30 minutes après leur départ. Pour une fois, j’ai pu courir avec les champions de l’intérieur! Ils sont bien sympa mais ils vont vite!!

Bon, sur ce marathon (comme tous les autres), l’important ce n’est pas les 30 premiers kilomètres mais les 12,2 derniers!.

À partir du 34eme, j’ai eu un point de côté (*). Ça m’est arrivé lors d’un Marathon solo en 2020. L’astuce qui avait marché est de respirer et de pincer la zone douloureuse sur le ventre pour tromper l’esprit sur la douleur !?… En appliquant cette recette de papy, j’ai ‘réussi’ à le contenir. Respiration locomotive (2 expirations rapides, une respiration) et pincement de la peau… Je ne sais pas d’où il est venu ce point. Trop de gel, pas assez d’eau, pas assez de gel, trop d’eau, l’âge du capitaine… Bref, l’allure a chuté à cause du point qui fait mal mais, faut pas se voiler la face c’est surtout à cause des montées!. 

Au 35eme c’est le passage au dessus de la voie de chemin de fer avec une pente qui m’a fait dire que le pont était levé! Ensuite, après quelques montées / descentes, c’est la montée vers Centropolis qu’on ne verra pas cette année. Grosse montée à travers le parc d’un centre québécois pour l’innovation puis sur un boulevard aussi large que long où j’ai perdu mon Lapin l’année dernière!… La bonne nouvelle, c’est qu’une fois monté, on passe dans la caserne et on redescend! Génial, mais c’est trop beau, on finit devant la Place Bell après être passé sous l’autoroute dans une ambiance de montagne russe. Les traceurs de route ne se sont pas cassés la tête: on plonge et on remonte, ambiance les Alpes. Bref, c’est la mort en fin de marathon. Mais, tel un zombie, tu n’as qu’une idée: passer la ligne! Hâte de voir la vidéo d’arrivée pour confirmer ou non la forme olympique que j’ai en tête lorsque j’ai franchi la ligne!! (l’année dernière j’étais à fond dans la tête et en déambulateur sur la vidéo!)

Au final, ce fut une très belle journée et je suis satisfait d’avoir atteint mon objectif. Je ne sais pas trop ce que j’aurai pu faire différemment aujourd’hui. J’ai réduit l’affutage sur 2 semaines pour garder la forme sans l’entamée par 3 semaines de relâche comme d’habitude, j’ai été engagé sur la 1ère partie sans me soucier de la deuxième partie et j’ai assez bien tenu sur la deuxième. Ma forme est bonne, ce qui me fait dire que je ne me suis pas gelé tout l’hiver pour rien! Ça paie un peu!! La bonne trouvaille est l’utilisation des gels pour l’alimentation. Ils font une différence sur la capacité et l’état des jambes. Bien entendu, j’ai souffert à cause du point de côté mais surtout à cause des montées casse-patte sur la fin. Le Marathon, c’est ça, on ne peut pas le finir bien! Il faut que je continue de travailler l’endurance pour encore mieux tenir en fin de marathon.
Prochain rendez-vous: Montréal en Septembre.

Note:

point de côté (*): Le point que j’ai eu est au niveau des intestins. Il est du à la dilatation de l’intestin par les gaz. Il pourrait être expliqué par un manque d’eau.

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